23 décembre 2007
Lorsque je vois tes yeux tout me parait si
Lorsque je vois tes yeux tout me parait si clair
Ce noir avec lequel ils écrivent la vie
Cette encre sympathique enveloppant tes cris
Ce brasier qui s'éteint encerclé de paupières
Le fusain déposé consume ma chandelle
Où le temps a vingt ans où l'automne s'effeuille
Il consomme l'Amour et l'Adieu d'un clin d'œil
En filant une étoile en éclairant le ciel
Que cachent-ils alors quand ils sont antre ou vert
Eux qui croisent ma montre éternelle croisière
Est-ce un fond que tu teins au cadran de ton corps
Ou mon cœur dans sa loupe à te refaire chair
Avant que la nuit sombre enlumine ses pores
Lorsque je vois tes yeux tout me parait si clair
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